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R​é​volution M​é​taphysique

by Continuum

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1.
L'esprit des grands anciens de sa sagesse imprégné M'a tenu ces propos comme en un songe éveillé: "Prends soin de faire en sorte de n'être pas né pour rien Te condamnant de fait à renaître ô combien de fois Dans cette forme abjecte que ses cultes voués au faux Dont ton âme pâtit poussent à croire être toi." "Eût-il plutôt fallu que je ne fus point né?" Répondis-je effrayé. Mais lui de rajouter: "Si de là-bas tu as choisi de revenir céans C'est que déjà tu savais que ce n'est qu'après maints essais Que l'on est enfin prêt à pouvoir s'en retourner... ... À jamais."
2.
Écoutons les anciens qui voyaient dans les cieux la sphère inaltérable De tous les astres fixes, symbole transcendantal d'un réel immuable: Modèle d'équilibre et de maturité pour l'humaine conscience Cherchant à retrouver dans son corps enfermée sa véritable essence. Là-haut n'est que sagesse, force et saine constance: vraies qualités de l'âme. Là d'où tout esprit vient et ne retournera Qu'en s'étant purifié par sa quête du Vrai, Loin de toute illusion du fatras d'ici-bas: Royaume de l'instable et de l'aliénation, D'une réalité constamment ballotée De remous décousus - somme des vanités Qu'adorent les psychés déréglées par milliers De cette humanité baignant dans ses schémas, De qui l'aveuglement dissout toutes questions Concernant l'essence des choses éternelles.
3.
Hyperactive espèce bien incapable de se maintenir en un seuil de satisfaction, Courant toujours après le mythe sacro-saint de son évolution par la modernité Dont la compétition est le grand stimulant. Ambitieux programmés depuis la tendre enfance À l'usine d'esclaves: école d'ignorance Où l'on est enchaîné aux schèmes officiels Enseignant à renier son propre potentiel. Libre asservissement consenti par suivisme. Négriers technocrates, tous les puissants jubilent En contemplant les masses garrotées de plein grès. Uniformisation des individuations vers un même intellect. Diversité de formes ne faisant que masquer une unique substance. Même attrait pour le gain, même innée convoitise: grégarisme avéré. D'émules entités unies dans les desseins du lucre permanent. L'hyperactive espèce est ainsi composée, Liée de fait en aveugle à la vile rapine, Trop affairée pour voir ô combien ses élites Font d'elle du bétail inapte à la critique: Happée sans nul répit par tous courants d'idées Qui règnent en despotes jusque dans les foyers, Injectés par le biais des objets connectés; L'humaine condition se voit ainsi damnée.
4.
04 - Credo 03:42
Nul besoin de croire en vaines idoles Nées dans l'esprit de peuples névrosés Dont l'égo malade domine les sens, Et sont pour sa gloire prêts à guerroyer. Nulle envie de croire en un prétendu progrès de l'humain Fondé sur les bases de l'accoutumance toujours grandissante À mille artifices lobotomisants. Ces sombres illusions sont telle une prison Dans laquelle l'adepte choisit de s'enfermer, Sacrifiant ses beaux jours à ses fabulations Dont le réel effet n'est que sa vie ratée. Je crois au Divin sans l'idolâtrer Qui a de ses vœux engendré le Vrai, Source d'équilibre, marque du Cosmos, Tant persévérant qu'éternel et grand. Je crois qu'en chacun cette perfection Plus ou moins enfouie doit se révéler: La conscience humaine ainsi développée Sera le reflet de l'Éternité.
5.
6.
J'ai eu beau fouiller le fond de tes pensées: Je n'y ai pas trouvé d'autre réalité Que celle que l'on t'a solidement inculquée Qu'est la soif de prestige et d'ascension sociale, Même face à la perfection, la sainte cohésion De la nature, de la vie, des astres, Et puis l'éternité, l'insondable éternité. Que tu sois riche ou pauvre Seule une question compte: Celle du rang visé Dans cette société. L'attrait de la monnaie Fait de toi son esclave. Le pouvoir et l'argent sont devenus tes dieux: Que tu les aies ou pas, tu les vénères autant. Pour eux t'as sacrifié toute ta dignité et ton intégrité. Uniquement par eux tu te sens exister Car un sens à ta vie ainsi t'es-t-il donné. Tu peux changer d'humeur aussi vite que l'éclair. Ta personnalité se meut au grès des vents. Toutes tes facultés Ont été immolées Sur l'autel adulé Du divertissement L'idole du moment Qu'adorent les déments. Changeant avec les modes tu penses te connaître Ton plus grand plaisir est de copuler avec Quelques de tes semblables dans la plasticité: Plus t'en vois dans ton lit plus tu crois être grand. Ainsi feras-tu naître ta lignée décadente, Celle dont l'intellect n'aura comme structure Que de vides valeurs que prônent la télé, Et dont les attributs ne seront que néant. Même pas encore nées Seront-elles déjà mortes Ces carcasses sans âmes. Ainsi se reproduisent des millions comme toi Formant à l'infini le royaume damné Des chimères et des vanités.
7.
À l’image d’Icare, ils rêvent de voler À l’image d’Icare, de haut vont-ils tomber. Aveuglément confiants en la fiabilité De ce qu’ils pensent être leurs ailes déployées, Ils comprendront trop tard qu’elles ne sont qu’illusion Et que leurs vies futiles que le vide remplit Ne sont qu’en vérité sombre et vaste mensonge , Seule constance en eux : la profonde torpeur. Leur dépendance au faux en est la lourde empreinte. Oubliant l’étendue de leur insignifiance Face au titan cosmos baigné de cohérence, Ils croient avoir acquis quelque grande importance Mais ne sont que les fruits de leur vaine existence Dont même la quiddité N'émane pas de leur souhait. D'orgueil fièrement gonflés Seulement du simple fait Du rang qu'ils ont gagné Dans une société Dont les principaux traits Ne sont que vanité. Ne pourront-ils jamais s'interroger Sur le sens à donner à tant de simagrées Qu'à l'échelle éternelle ne sont que bagatelles, Et dont la suppression peut être instantanée.
8.
Douze jours seulement ont passé Depuis l'instant où tout a cessé, Quand le vacarme des lourds combats Pour moi s'est changé en calme plat. Tout ce temps m'a semblé éternel, Tous ces lieux m'ont paru si réels, Tant j'y fus intensément instruit Par tant de clarté loin de tout bruit. Les effluves d'Amélès Commencent à s'estomper. La plaine de Léthé d'où ce fleuve coulait aux âmes assoiffées; Les sorts de Lachésis jetés par l'hiérophante, sur eux se sont ruées. De telles réminiscences dans mon esprit gravées Sembleront inconcevables à tout être sensé Dont la raison n'admet pas tant d'abstraites idées Concernant notre existence et ce qui vient après, Lieux divins qui précédèrent nos vies déjà passées Et qui anticiperont nos naissances futures Jusqu'à l'accomplissement de chaque âme enfin mûre Prête pour le grand retour vers les sphères suprêmes.
9.
10.
11.
Bien trop pris au sérieux, C'est en idolâtrie Que le sens religieux S'est muté sans répit. De tous temps, en tous lieux Son objet s'est terni, Ses idéaux vertueux Ont été pervertis Par quelques crapuleux Avides de profit, Manipulant les gueux De la foule endormie. Religions ancestrales Des craintes exploitées, D'une vile morale Changée en vérité, De croyances banales En mythes transformées Ou de cupides squales: Parvenus déifiés, Pour qui le capital Est la manne sacrée, Et l'abîme du mal Est le peuple fauché.
12.
Debout les va-t-en-guerres Aux esprits formatés Par vos cultes sectaires De mensonge imbibés! Mourez pour vos chimères Par vos pères léguées, Masse parasitaire De ce globe squatté! Destinant à jamais À baigner dans le fiel, Les dogmes leur ont fait Oublier l'essentiel Qui nous pousse à scruter Les secrets éternels Tant sur terre observés Que dans l'immense ciel. Armée de ses rengaines Inspirées du vautour, L'insignifiance humaine Parée de ses atours Ignore qu'elle est naine Dans l'insondable cours Qui régit tant la graine Que la marche des jours, Que nos pontes athées Attribuent au hasard, Mais que des éclairés Aussi nobles que rares Osent interpréter Sans piètres canulars. L'ennemi de ces grands Les voyant si petits Peut être fort puissant, Peu modeste et nanti, Aussi bien que mendiant Dans la fiente croupi, Illustre conquérant Ou sujet asservi, Agnostique acharné Ou prétendument pieux, Vers les honneurs tourné Bien plus que vers les cieux.

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released May 9, 2019

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